Artiste inconnu
Nom ▬ Murdoch
Prénom ▬ Gordon
Age ▬ 37 ans.
Sexe ▬ Inversement proportionnel au reste
Classe ▬ Marqué
Pouvoir ▬ Le marqué est né ainsi : marqué. Son ancien pouvoir est donc parfaitement inconnu.

Description psychologique ▬ Murdoch -car il aime se faire appeler par son nom- est avant tout quelqu'un de grincheux. Cela vient du fait qu'il a souvent été déçu suite à ses nombreuses expériences avec la société, qui l'ont régulièrement menées à se sentir jugé et rabaissé pour ce qu'il est au lieu d'être ce qu'il aurait du être. Il s'est donc énormément renfermé sur lui-même, s'interdisant presque le droit de s'émerveiller en public. Malgré cet aspect "chonchon" qu'il revendique ouvertement, il faut admettre qu'il a la tête sur les épaules et sait se maitriser, particulièrement face aux moqueries ou provocations qu'il subit régulièrement quant à sa taille. Cette expérience répétée lui a donc globalement fait perdre foi en la Société, bien qu'il lui arrive parfois de rencontrer des exceptions et de les reconnaître comme telles. Pour ceux-là, Murdoch saura se montrer comme le plus fidèle et sincère des amis, et pour cause : il ne peut rien avoir de plus que ce qu'il a en terme de qualité de vie, il le sait ; il n'aurait donc aucun intérêt à trahir quelqu'un. Pour lui, il n'y a rien de plus concret et de réel que l'amitié que l'on peut lui offrir.

Il a d'ambition à quoi que se soit si ce n'est à vivre sa vie et à la comprendre. En effet, se voyant souvent considéré comme "nain" avant d'"être humain", il s'est souvent vu mis à l'écart, réduit au simple rang de spectateur. Suite à cela, il a commencé à analyser ce qui l'entourait, les gens, les détails.. A cela s'ajoute finalement sa capacité de raisonnement et d'interrogation qu'il a poussé au fur et à mesure de ses observations. Assez pour savoir lorsque l'on se moque de lui.
Son rêve, puisqu'il en a quand même un, serait d'ouvrir un établissement, une sorte d'auberge ou de bar. Quelque chose de pas fréquenté par la haute ou moyenne population afin qu'il n'y soit pas rabaissé.


Description physique ▬ Pas la peine de tourner autour du pot, Murdoch est un nain. Environ un mètre trente-quatre, pas plus. Peut être un peu moins. Il possède de longs cheveux bruns rasés sur les côtés, ainsi qu'une barbe dont la description serait bien trop compliquée à faire. Il possède un regard assez lourd ; le genre de regard qui ne semble pas vraiment attendre quelque chose. Le genre qui a trop vu. Le genre qui pourrait même vous laisser penser qu'il est aveugle, tant il lui arrive de rester impassible et immobile. Il a de plus une voix assez grave et rauque, laissant transparaître le fait qu'il à tendance à pas mal fumer la pipe ; qui est d'ailleurs un peu son objet fétiche. Non pas qu'elle soit un précieux cadeau ou qu'elle vienne d'un endroit particulier (en fait il l'a juste volé à un ivrogne), c'est juste qu'il aime fumer : l'odeur et surtout la fumée qu'il dégage alors lui donne un peu plus l'impression d'exister, de se faire remarquer.

Plus généralement, Gordon est un nain, il faut le dire, en condition physique pas trop mauvaise. Il n'est pas vraiment rondouillet, et est même plutôt musclé (enfin, pour un nain). A taille égale, il est probable qu'il ferait un bon combattant, mais bon. Pour compenser cette faiblesse physique, il sort rarement sans sa petite hachette qu'il laisse pendre à sa taille. S'il est sûr que face à un vrai combattant, sa petite taille et son absence de pouvoir ne lui permettront pas de faire le poids, cette hachette lui permettra au moins de se défendre ou d'intimider les simples Humes.

Sa marque -qui est apparue peu de temps après sa naissance- se trouve au beau milieu de son visage ; elle ressemble à une tâche d'encre.  

Histoire ▬ L'on dit de moi que je suis né ainsi : nain. En réalité, dans mes premières heures, on me pensait normal. Pas mieux ou pire qu'un autre quoi. Un Murdoch. Reions d'une famille normale, pas si bien placée que ça mais avec une certaine forme de prestige quand même. Malheureusement pour moi, quelques heures après ma naissance apparue une vilaine tâche sur mon visage. Comme de l'encre. Comme si on m'avait barré puis essayé de m'effacer . C'est à partir de là que je devins Gordon Murdoch, un  marqué. Une honte.

Pour autant, on ne m'abandonna pas. J'étais une énorme déception certes, mais mère se refusa à me laisser mourir. Tant pis, se disait-elle, je serai une sorte de bâtard, certes, mais je serai en vie. Puis ma première année passa et outre ma tâche d'encre, on commença à me trouver difforme. Mal proportionné. La suite fut que l'on compris ce que j'étais : d'une honte, je devenais maintenant un regret, c'est d'ailleurs l'un des surnoms que l'on me donna (et que l'on me donne parfois encore) : le regretté des Murdoch. Il n'y eut aucune exceptions dans ma famille proche ; si l'on ne me fit subir aucune violence, on me fit sentir ô combien j'étais haïs. Lors de réunions de famille, on ne me présentait pas. On ne me reconnaissait pas. Mes paroles étaient comme filtrée et ignorée.

En dehors de ma vie familiale qui s'était pas mal ébrutée sur l'île, j'ai tout de même eut droit à quelques expériences sociales. N'étant pas désiré à la maison familiale, je me suis très souvent retrouvé à la rue pour faire la manche le jour, et à trainer dans des bars plutôt miteux la nuit. Souvent l'on me raillait au visage, et du fait de l'état alcoolisé dans lequel j'étais capable de me mettre grâce à la pitié et la générosité des gens, j'ai souvent eu l'occasion de me retrouver au sein de bagarres, entrainant avec moi d'autres personnes : certains profitaient de l'occasion pour "taper du nain" pendant que d'autres qui appréciaient ma compagnie (ou me prenaient pour une mascotte locale) participaient en ma faveur. De mon côté, j'y ai ainsi appris donner des coups (mais surtout à en recevoir), et à exploser des bouteilles sur la tête de ceux qui se retrouvaient au sol.

Au milieu de tout cela, longtemps je suis resté sans ambitions. Et puis un jour, lassé d'attirer les regards curieux des gens, j'ai commencé à leur rendre et à me découvrir une véritable passion pour cela. Très vite, n'ayant rien d'autre à faire, je me mis à enregistrer tout un tas d'information que je pouvais entendre, voir... Au début, je dois admettre que cela m'aidais à me créer un semblant de vie sociale. Je m'appropriais les conversations des gens, en y prenant intérieurement part. Et puis sans vraiment y faire attention, j'ai commencé à enregistrer certaines informations, à reconnaître les gens et même à être capable de leur restituer l'un ou l'autre sujet de discussions auquel j'avais "pris part". Je pense que c'est cela qui commença à donner du sens à ma vie. Bientôt, ceux qui me prenaient au départ pour une mascotte virent en moi une certaine forme d'intelligence, un petit truc qui faisait qu'ils me respectaient, en quelque sorte. Rien de bien fou, n'empêche que certains arrêtèrent de me voir comme Le Regretté des Murdoch. Bon, le fait qu'ils n'appartenaient à aucun rang reconnu comme supérieur aux marqués devait jouer, n'empêche qu'avec cette reconnaissance que l'on commençait à m'offrir, je pu petit à petit m'offrir le luxe d'être parfois appelé simplement par mon nom ou même par mon prénom. Un grand pas pour un si petit homme, non ?
A cette période de ma vie, ayant obtenu une certaine reconnaissance (et surtout, à l'aide du temps qui était passé), on commença à un petit peu moins me haïr dans ma famille. Juste assez pour m'autoriser un peu de décence, à savoir de l'hygiène, un lit et à manger, tant que je me faisais discret dans les murs de la maison familiale.

C'est ainsi que se passa ma vie à partir des alentours de ma vingtième année : je trainais les rues et les bars à longueur de temps, profitant de ma petite notoriété pour m'offrir de la tranquillité, et en cas de besoin, j'allais dormir sous le toit de ma famille où je pouvais manger.

Aujourd'hui, je me rapproche tout doucement de la quarantaine et peu de choses ont changées. L'on me voit toujours de temps à autre revenir sous le toit de mes parents pour une nuit, mais le plus clair de mon temps, l'on vous indiquera un établissement servant de l'alcool si vous demandez où me trouver. La seule véritable chose qui a changé est que j'ai tout doucement commencé à avoir de l'ambition : à force d'avoir trainer si longtemps dans des établissements... J'ai commencer à souhaiter en gérer un. J'aurais ma clientèle, qui seraient mes camarades de beuveries habituels, j'aurais un travail... Enfin. "C'est un rêve peu ambitieux, mais pas un Nainpossible" que l'on m'a souvent dit, entre deux gorgées. Qui sait ?


Pseudo/Prénom ▬ Vladimir Poutine
Age ▬ 19ans
Blabla sur vous ▬ Ancien de Murasaki !