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Tír na nÓg [Svetlana Linder]

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» Jill Boly
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Jill Boly
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MessageSujet: Tír na nÓg [Svetlana Linder] Tír na nÓg [Svetlana Linder] EmptyLun 5 Oct - 21:33

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Tír na nÓg

Svetlana Linder & Jill Boly.

Jill et sa fille sont au Port du Quartier Est, sur la portion de plage. Elles y sont venues pour passer deux heures, au cours desquelles elles attendront Charlie. Ce dernier a été invité à une fête d'anniversaire d'une élève de sa classe, qui vit au Quartier Est dans une famille de Reions. Jill l'a deviné car peu de gens de sa condition vivraient dans un appartement aussi vaste que celui des parents de la camarade de Charlie. Quand le père a ouvert la porte, il a paru singulièrement surpris, non pas par Charlie mais par sa mère, qui n'a rien de prestigieux. Cela a rappelé à cette dernière l'invitation bizarre reçue quelques jours auparavant.
Elle a espéré que son fils ne se sentirait pas trop à l'écart, lui qui habite au Quartier Sud et dont les géniteurs n'ont aucun pouvoir, ni magique, ni politique, ni économique.

Toutefois, Jill est contente que cette fête d'anniversaire lui donne l'occasion d'aller se promener un peu avec Emily. Le Port n'est pas spectaculaire, ni calme, mais voir la mer est toujours un plaisir, même si ce samedi, le temps est assez maussade. Le ciel est gris perle et lourd d'une promesse de pluie. En attendant, il fait encore sec, et Jill trouve que c'est l'opportunité pour une balade sur le sable clair. Le vent qui vient de la mer est fort froid, même pour un mois d'octobre, et malgré leurs manteaux, mère et fille ne sont pas protégées de ses rafales. Elles descendent sur la portion de plage, il n'y a pas beaucoup de monde vu le temps peu commode. Les vagues sont impressionnantes, et assez vite Emily s'arrête, apeurée à l'idée de les approcher de trop près. « Viens » l'encourage sa mère en lui souriant. « Les vagues ne te feront rien, tu n'as pas à avoir peur. »

Mais Emily refuse d'un geste énergique de la tête de s'avancer davantage. Elle croise les bras, et reste obstinément à sa place, dans une position assez autoritaire pour une enfant de trois ans. Dans ses yeux gris se lit de l'effroi face à la mer qui remue sans cesse, se dresse pour s'écraser à terre et avancer, inexorablement. Ce mouvement est effrayant pour quelqu'un qui ne l'a jamais observé de si près. Comme sa fille ne veut pas faire un pas de plus, Jill continue sa route, seule, jusqu'à l'eau. Elle aime bien regarder la mer, sentir l'iode dans l'air, le vent qui emmêle ses cheveux bruns ; elle aime bien le cri des goélands, l'impression d'infini qui se dégage de l'océan. Cependant, en ce jour, ce n'est pas une sensation de liberté qui s'empare de Jill, mais bien un sentiment d'emprisonnement. Elle sait qu'au loin, quelque part, il y a le continent. Il y a la vie qu'elle a toujours connue. Il y a, là-bas, très loin, l'Irlande, même si cela paraît impossible. Il y a le pays tant regretté, tant rêvé, dans l'illogique des choses (puisque Jill et ses enfants ont fui l'Irlande, n'est-ce pas ?). Et il y a aussi la mer pour empêcher de le rejoindre, comme barrière pour dissuader toute tentative d'évasion.

« Maman ! » crie Emily après sa mère, d'une voix plaintive et pourtant comme accusatrice. Elle voudrait rejoindre Jill mais la peur de la mer la retient. Elle a perdu son expression de fière contestataire qui la faisait fort ressembler à son père. « Je suis là » répond l'intéressée, simplement, sans bouger. Emily finit par dominer sa peur et par courir vers sa mère, malgré l'eau toujours menaçante. Quand elle parvient aux côtés de Jill, elle se met à pleurer, et la mère ignore si c'est par peur ou par sentiment d'abandon. « Je ne vais pas partir sans toi » assure-t-elle avant de soulever sa fille dans ses bras pour qu'elle ait une vue plus étendue. Emily se calme assez vite, rassurée par ce contact. Elle regarde plus attentivement la mer et les bateaux de pêche qui s'éloignent ou accostent. Elle tend la main vers eux, les nomme et définit chacune de leurs couleurs. Jill l'écoute en souriant, en acquiesçant doucement. Elle se souvient de vieilles légendes irlandaises au sujet de l'océan.

« Là-bas, c'est l'Irlande. Là d'où on vient. Tu te souviens de l'avion ? On est partis tous les trois de là pour venir ici. » Jill désigne un point vague dans l'immensité de l'eau. Sa fille l'écoute, la regarde avec intérêt, mais il est difficile de savoir si elle se souvient. « C'est là où l'y a Papa ? » interroge-t-elle, et Jill répond par l'affirmative. Oui, c'est là qu'est Ernest. Doit-il y demeurer, ou rien ne ferait-il plus plaisir à son épouse de le voir débarquer sur Colin's Island ? Elle ne le sait pas elle-même.

« Tu deviens lourde, tu sais » dit-elle sans méchanceté à Emily, avant de la reposer sur le sable humide. Cette fois, la petite fille ne se plaint plus. Elle semble toujours un peu effrayée mais sutout fascinée par la mer et les bateaux. Un petit groupe de goélands flotte sur l'eau grise. Jill songe qu'en Irlande, l'eau était plus bleue et certaines plages étaient magnifiques. Les falaises aussi.
Elle est étonnée elle-même de l'intensité avec laquelle son pays natal lui manque.

Jill se souvient d'un mot en gaélique, Tir-na-nÓg, qui signifierait « Terre de l'éternelle jeunesse. » Elle ne sait pas pourquoi ça lui revient, en cet instant précis, alors qu'elle longe le bord de mer avec Emily, qui paraît petit à petit apprivoiser les vagues. Non loin d'elles il y a quelqu'un, une silhouette féminine qui a l'air familière.
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» Svetlana Linder
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Svetlana Linder
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MessageSujet: Re: Tír na nÓg [Svetlana Linder] Tír na nÓg [Svetlana Linder] EmptySam 10 Oct - 20:11

Tír na nÓg
Svetlana Linder & Jill Bolly
Mickael avait appelé aujourd'hui. Apparemment, lui et sa blondasse de copine n'étaient plus ensembles. Svetlana connaissait bien son frère ; il avait l'air d'aller bien au téléphone, mais il ne vivait jamais bien ses ruptures. Svetlana lui avait donc proposé qu'ils se retrouvent pour prendre un café au port, lieu qu'elle savait être son préféré de l'île.

Mickael avait toujours été fasciné par la mer. Elle représentait la liberté, autant parce que malgré tout ses efforts, l'Homme n'avait jamais réussit à la dompter, que parce qu'elle était la barrière infranchissable vers le monde extérieur. La frontière qui les séparait de la terre qui aurait dût les voir grandir, dans un monde normal, sans magie, sans dragons, sans Rois et Reines. Tout ça n'était qu'une utopie, bien sûr. La Russie n'était pas le pays où il faisait le plus bon de vivre. Ses grands-parents, au final, n'avaient fait que fuir une dictature pour se réfugier sous une autre, presque pire quand on pensait qu'ils n'étaient que des Humes. Ils faisaient partie des rares chanceux dont les enfants étaient dotés de magie et avaient pût finir leur vie dans une paix raisonnable grâce à cela, mais sinon ils auraient finit leur vie dans la misère, dans les Taudis. A chaque fois que Svetlana passait dans le quartier sud, elle avait cette pensée en tête, et un sentiment de compassion pointait le bout de son nez pour les habitants honnêtes du secteur. Le reste n'étaient que des enflures.

Elle avait trouvé, comme elle l'avait pensé, Mickael abattu. Il faisait bonne figure mais elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert, malgré leur différences. Elle s'abstint de tout commentaire négatif sur la donzelle, lui s'abstenait de vanter ses mérites. Ils s'installèrent à un café à deux pas du port, à une table près de la fenêtre ; ils commandèrent tout deux un café qu'ils sirotèrent sans se presser, Mickael essayant de porter l'attention sur sa sœur plutôt que sur lui.
« Et toi alors, toujours pas de copain?
- Je comptais t'offrir le café, mais si tu tiens à t'engager sur cette voie...
- T'énerve pas, Svetlana, je demande juste.
- Mpf. » fit la jeune femme en se réfugiant dans sa tasse, alors que son frère souriait devant son air buté. Les histoires de coeur de Svetlana étaient une affaire qu'elle considérait comme privée, et sa famille désespérait de la voir un jour casée. Elle-même était consciente qu'une relation avec elle était extrêmement compliquée, entre son handicap émotionnel et son métier « prenant ».

Ils finirent par décider d'aller se promener sur la plage. Leur mère les emmenait là quand ils étaient petits, Mickael courait après les vagues, alors que Svetlana se tenait raide comme un piquet et observait la mer comme si elle était son pire ennemi. Sa mère la prenait alors par la main et la forçait à avancer et tremper ses pieds dans l'eau, ce qu'elle avait toujours singulièrement détesté. Le sable lui collait à la peau après.
Ils restèrent un bon moment assis dans le sable. Sans même vraiment discuter, puisque Svetlana n'avait jamais été très bavarde.
« Svetlana ?
- Mmh ?
- C'était sympa d'avoir pensé à ça. »
Une tape dans le dos plus tard, l'aîné des enfants Linder s'était levé et rentrait chez lui. La jeune femme, elle, entama une petite balade solitaire. Il n'y avait pas grand monde sur la plage. Un vent frais lui ébouriffa les cheveux et elle frotta ses mains ensembles pour éviter que le froid ne les engourdisse.

Elle marcha plusieurs minutes ainsi avant que les silhouettes un peu plus loin devant elles ne soient plus détaillées, et se dévoilèrent comme des personnes qu'elle avait déjà rencontré. La première était un peu plus petite que Svetlana, une femme mince, avec de longs cheveux châtains et emmitouflée dans un manteau rapiécé. La deuxième était une petite fille, enfant de la première, et tout aussi emmitouflée dans un manteau qui devait faire deux fois sa largeur. Les deux étaient postées côte à côte et observaient l'horizon. Svetlana pensa immédiatement à son frère, déjà rentré mais qui avait cette même habitude de se tenir comme ça, et contempler le lointain. En pensant à la chère patrie Russe.
Svetlana approcha de la femme qu'elle avait reconnu comme étant Jill Bolly, rangeant ses mains dans les poches de sa veste, épaules un peu remontées, autant parce qu'elle tentait tant bien que mal de se protéger du froid que de trouver une manière d'aborder la jeune irlandaise. Leur dernière entrevue ne s'était après tout pas très bien déroulée, mais elle avait pris en affection la jeune femme et avait été heureuse de voir qu'elle avait trouvé un travail au bar de Jeremiah.
« Jill? » Svetlana s'approcha encore un peu. « Je ne vous dérange pas? »
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» Jill Boly
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Jill Boly
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MessageSujet: Re: Tír na nÓg [Svetlana Linder] Tír na nÓg [Svetlana Linder] EmptyLun 2 Nov - 21:08

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Tír na nÓg

Svetlana Linder & Jill Boly.

Jill saurait demeurer longtemps face à la mer, en laissant le vent emmêler ses cheveux bruns, elle saurait arpenter la plage sur une longue distance, elle saurait s'apesantir longtemps sur sa vie passée et impossible à retrouver. Seulement, aujourd'hui elle est accompagnée d'Emily, qui ne partage pas la passion de sa mère pour l'océan ni sa nostalgie de l'Irlande natale. Aussi la petite fille ne tarde-t-elle pas à tirer Jill par la manche du manteau noir pour l'entraîner ailleurs. Sa mère se laisse guider sans opposer de résistance, en pensant qu'après tout, elle doit être reconnaissante envers Emily car celle-ci l'empêche de s'attarder trop sur le passé. Elles font quelques pas ainsi, la petite fille devant, traînant sa mère derrière elle.

Jill est étonnée qu'Emily ne s'arrête pas pour prendre un coquillage, ni pour toucher l'écume des vagues, ni pour goûter l'eau salée. Sa fille ne semble vouloir qu'une chose : s'éloigner, et vite. Jill ne comprend pas pourquoi. Elle-même était enthousiaste à l'idée d'une promenade paisible avec Emily.  Cette dernière s'arrête soudain, désigne du doigt une autre personne sur la plage, et s'exclame : « Maman, c'est Satana ! » Jill la regarde sans comprendre, avant de suivre la direction indiquée et d'apercevoir Svetlana. Lorsque leurs regards se croisent, la femme à la mèche rouge demande si elle ne dérange pas. « Non » répond Jill, plus par automatisme qu'autre chose, tant elle ne s'attendait pas à croiser Svetlana ici. « Toi, tu étais dans le métro » affirme Emily en dévisageant Svetlana d'un air sérieux. Ses paroles évoquent pour Jill le premier jour sur l'île, la découverte brutale de tout ce qui constitue cet univers, Svetlana faisant léviter un objet, expliquant des histoires de dragons et de pouvoirs.

Svetlana arbore la même expression que ce premier jour, renfrognée, les mains en poche, peut-être à cause du froid aujourd'hui. Jill songe qu'elles se sont peut-être croisées une fois ou l'autre au Café du Sentier Perdu, et brusquement elle a honte qu'une connaissance l'ait vue en train de balayer la salle ou de nettoyer les tables en bois vernis. Elle se souvient d'un numéro de téléphone échangé et, sans qu'elle sache vraiment pourquoi, elle bredouille : « Excusez-moi, je... Je ne vous ai jamais recontactée. » Jill baisse les yeux, fixant le sable comme s'il recelait soudain de mille trésors. Elle ne comprend pas pourquoi cette histoire de téléphone la tracasse soudain, alors qu'elle n'y pensait plus depuis longtemps. « Ce n'est pas que tout se passe bien, mais – je ne sais pas. » Jill se tait. Elle songe que quelqu'un lui avait proposé son aide – réellement, pas comme cette affreuse Cassidy Fawkes – et qu'elle n'en a rien fait. Intérieurement, elle se maudit d'être si stupide.

Emily contemple celle qu'elle nomme Satana – Svetlana étant trop compliqué à retenir et à prononcer pour une enfant de trois ans – et, lorsque sa mère finit par lever les yeux vers ladite Satana, son regard est comme une prière, ou un aveu qu'elle a bel et bien besoin de secours.
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