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Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu

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MessageSujet: Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu EmptyDim 14 Juin - 16:14

-          Demoiselle Mélissandre…. C’est gentil d’être passé me voir. Déclara Louise, la cuisinière en chef depuis son lit d’hôpital, une femme d’âge mur aux cheveux roux grisonnants.
 
En effet, ce n’était pas tous les jours qu’une Reion rendait visite à l’hôpital à l’une de ses domestiques, et même le personnel semblait étonné de cela. Pourtant Mélissandre n’avait pas plus s’en empêcher, s’inquiétant de l’état de Louise quand elle apprit que celui-ci c’était aggravé. Puisque la jeune femme devait sortir de son environnement habituel, elle avait décidé de s’habiller plus simplement et de façon plus pratique, soit un jean bleu nuit, un haut rose pâle en soie avec des ballerines coordonnées à celui-ci, un petit sac à main marron à bandoulière et une queue de cheval pour coiffure. Mélissandre voulait passer un minimum inaperçue en descendant dans les quartiers fréquenter par les Hume, même si cela était peine perdu, les matières de ses vêtements, sa façon de marcher et l’aura étrange qui émanait d’elle, tout criait qu’elle était une Reion. Avec un majordome.
 
Les infirmières faisaient semblant de ne rien voir, mais elles se comportaient de façon plus polie qu’à l’accoutumé, allant même jusqu’à lui proposé un verre d’eau, alors qu’elle n’avait rien demandé. Tout ce qu’elle voulait, s’était rendre visite à une patiente, de façon tout à fait basique. Aussi avait-elle demandé à Christobal d’attendre en dehors de la chambre pour le moment – il pourrait entrer après évidemment – mais Mélissandre voulait parler un peu en privé avec Louise afin de lui souhaiter un bon rétablissement.
 
-          De rien. Je vais m’assurer que vous soyez soigné au mieux, je vous le promets. Vos gâteaux sont délicieux, et les cuisiniers sont moins coordonnés sans vous. Vous êtes indispensable.
 
La cuisinière sourit à ses mots, reconnaissant l’effort de la Reion pour l’encourager.
 
-          Merci beaucoup.
 
Sur ce, Mélissandre sortit, ne sachant que dire de plus, elles ne se connaissaient pas non plus énormément, les Reions n’étant guère censé devenir amis avec leur domestique, alors la jeune femme laissait au soin de sa famille le fait de trouver des conversations plus passionnante.  Elle laissa le temps à Christobal de parler à Louise s’il le souhaitait puis s’engagea dans les couloirs blancs de l’hôpital. Elle n’aimait pas ce lieu, cela la mettait mal à l’aise alors elle se hâta discrètement vers la sortie. Evidemment, ses parents n’étaient pas au courant de cette sortie inopinée – pour peu qu’ils y prêtent attention-, et elle avait tâché d’esquiver Byron, le Servant de son père, au mieux. Car il aurait voulu les accompagner mais il était aussi discret qu’elle… En fait, Christobal non plus ne passait pas inaperçu avec son allure professionnel, en fait il pourrait presque passer pour un Servant de loin, mais elle lui avait demandé de venir afin de servir de guide. Quand à son frère Stanislas, il était sorti avant elle en ville elle ne savait où.
 
Mélissandre attendit un peu devant l’hôpital, réfléchissant à la direction à prendre. Rentrer chez elle de suite ou tenter de faire un tour ici, en centre ville, tant qu’elle était là puisqu’il faisait beau ? Ne rien faire dans le Manoir toute la journée était devenu ennuyeux mais traîner dans les quartiers nobles était un risque, celui de croiser un Badwen, et la jeune femme n’y tenait pas spécialement, certaine que cela lui apporterait des problèmes. Les bras croisés elle songea à appeler son frère afin de savoir où il était mais cela ferait vraiment asociale ayant besoin de son aîné pour prendre des décisions. Au final elle partit tout droit dans les rues commerçantes, pour pouvoir faire demi-tour plus facilement. Au pire, elle pensa que Christobal connaissait mieux les lieux.
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MessageSujet: Re: Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu EmptyLun 15 Juin - 2:35

Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu
Ozuki Ft  Mélissandre Rivesh et Christobal Moorigan


Quelques mois, voilà le temps que l'on avait estimé pour voir mes différentes blessures se résorbaient. Vaste et longue question sur ce quelques mois, surtout lorsqu'au final cela se transforme en un certain nombre de mois. Huit pour être précis, huit mois que je passais toujours enfermé au cœur de cet hôpital à osciller entre visite de courtoisie de gens curieux ainsi que des scanners réguliers. Ce fut d'ailleurs eux qui indiquèrent au docteur l'état lamentable qui avait toujours repoussé le jour de ma sortie.
Cela faisait donc huit mois, que je n'avais pu observer la lumière du soleil de mes propres yeux. Bien entendu, j'essayais de quitter les murs la nuit pour au moins me rappeler la sensation de l'air autour de moi, mais j'avais complètement oublié cette sensation de vie chaude lorsque les rayons de soleil traversaient l'atmosphère pour venir nous réchauffer.
Heureusement, tout ceci était sur le point de se terminer. Cela faisait trois jours que le doc m'avait annoncé la nouvelle. Ma nouvelle existence promise par Fawkes allaient pouvoir débuter. Si ce que le gosse avait dit était vrai... alors personne ne saurait pour mon passé criminel et je pourrais recommencer une nouvelle vie. C'était ce que je me disais alors que j'observais mes vêtements vêtu simplement d'une serviette passée autour de la taille.
Une nouvelle vie hein ? Cette douce espérance qui m'habitait depuis le malheureux meurtre de la seule personne qui comptait réellement pour moi était enfin réalité. Un soupir traversa mes lèvres, alors que je me saisis de son ultime souvenir. La flûte que je tenais dans la main était comme au premier jour, magnifiquement préservée et le son qu'elle émettait était aussi pur que l'écoulement de l'eau. Même si au final... ce n'était qu'un souvenir de plus qui me permettait de ne pas oublier mon nouvel objectif.
Si je voulais vraiment accepter cette nouvelle vie, je devais d'abord me débarrasser de l'ancienne. Lentement, je récupérais mes vêtements qui avaient été réajustés. Mes mouvements étaient lents, mais précis. Chaque portions de tissus rejoignaient sa place sans le moindre accroc. D'abord les sous-vêtements, ensuite le pantalon, puis le t-shirt et vint ensuite la veste ainsi que ma jupe jugeait étrange par le commun des mortels et finalement les chaussures de ville sombre. À mon attirail s'ajouta la flûte que je déplaçais du matelas jusqu'à ma poche intérieure et finalement mon katana que je tenais fermement dans ma main. 
Un sourire traversa rapidement mon visage alors que je me mis en position et tira la lame au clair. Un simple bruissement dans l'air et la mort pouvait s'abattre. Au moins, je n'avais rien perdu de mon adresse avec mon âme. Ce simple essais pouvait aisément trancher le corps d'un humain et le laisser choir avec une jolie marque rouge sur le buste. La lame tourna dans l'air avant de repartir dans le fourreau. Lorsque le Habaki frappa la garde, mes billes s'ouvraient.
C'était suffisant pour un humain oui... mais ici, les humains n'étaient guères légions... l'être qui s'était montré devant moi pour m'offrir un semblant de nouvelle vie, avait l'apparence d'un gamin humain, mais l'autorité et la puissance qui dégageait n'était en rien comparable à ce que j'avais déjà vu. 
Si un gosse serait amusé voir émerveillé d'arpenter une île comme celle-ci où dragon et magie semblait être monnaie courante, ce n'était pas mon cas. Au mieux, je voulais remercier la personne qui m'avait sauvé, au pire tenter de me tirer avant de me retrouver dans une impasse.
Il était évident que mon œuvre était voué à l'échec... Si j'avais pu entrer ici, c'était pour ne jamais pouvoir en ressortir. Au final, ce lieu allait être ma prison. Une prison où j'allais pouvoir observer le ciel et peut-être même faire semblant de vivre, mais une prison tout de même, avec tout un tas de règle qui me surpassaient, des intrigues et surtout cet homme qui avait juré de me briser si je faisais le moindre pas de travers.
Je soupirais en chassant mes pensées avant de finalement quitter la chambre. J'étais prêt maintenant, prêt à vivre au cœur de cet enfer doré.

L'hôpital était assez renommé et d'habitude un endroit plutôt calme, mais aujourd'hui une étrange agitation semblait habiter la plupart des infirmières. Elles couraient un peu partout, préparant moultes affaires, allant même jusqu'à chuchoter dans leur bureau qu'une personne importante était arrivée. Je laissais trainer un instant mes oreilles près de leur pièce pour m'enquérir de cette information et commençai à pester silencieusement. Fawkes... il voulait savoir comment j'allais pour mieux me passer une muselière hein ?
La main qui tenait mon sabre, dormant profondément dans son fourreau, se raidit lentement, alors que je sentais germait un sourire satisfait sur mes lèvres. L'instant d'après celui-ci disparu alors que je secouais la tête. Non... il n'était pas encore temps de se laisser aller.
Soupirant légèrement, je descendis de mon étage pour me retrouver au rez-de-chaussé. C'était ici, dans ce vaste hall que se trouvait la plupart des nouveaux patients et des gens qui attendaient pour visiter les malades. Je soupirais en m'approchant d'une partie de l'accueil vide.

-On m'a dit que je pouvais sortir.

Ma voix était calme, mais elle n'allait certainement pas le rester longtemps devant l'absence de réponse de l'hôtesse brune aux lunettes rondes. Son visage était fixé sur son écran d'ordinateur et elle ne semblait même pas m'avoir entendu. Je soupirais un instant avant de me racler la gorge pour finalement entendre le son de sa voix.

-Je vous ai entendu. Signez là.

Elle tira un papier sur une vaste pile et le posa sur le comptoir sans même m'adresser un regard. Grand bien lui fasse, mais l'envie de lui enfoncer la tête dans son écran d'ordinateur germa dans mon esprit.
L'idée fut cependant vite remplacée lorsque je pris le temps de lire le papier en question. Une signature du doc attestant de ma remise en forme, ainsi qu'une explication comme quoi mes soins avaient été payés par une tierce personne. Je grognais avec l'envie d'avaler ce foutu papier pour le faire disparaître, mais me contentais simplement de récupérer un stylo et apposer ma signature avant de partir sans un mot. 

Mon visage se fermait lentement alors que je sentais une sorte de rage au fond de mon âme. Fawkes... j'avais une dette envers lui désormais. Plus j'y pensais et plus ma tête se baissait à intervalle régulier, jusqu'à mes cheveux cache l'aura meurtrière qui se trouvait au cœur de mes billes.
Où était ce sale gosse qui avait tout prévu hein ? Où était celui que j'allais devoir considérer comme maître à mon plus grand désarroi? J'avais beau observer chaque personne dans la pièce, pas la moindre trace du prince. Pourtant, les infirmières avaient bien mentionné la présence d'un hôte de marque non ? 
J'avais encore tellement à apprendre dans ce nouveau monde... mes pas me menèrent jusqu'aux doubles portes automatiques qui allaient me mener à ma nouvelle liberté. Il me suffit d'un pas à l'extérieur pour abandonner tous mes questionnements.
L'air ambiant était chaud et pour la première fois depuis huit mois, je sentais les rayons du soleil me frapper de plein fouet. D'abord ébloui par cette intense lumière, je portais mon bras armé devant mes yeux le temps de m'habituer à cette douce chaleur. 
J'entendais les oiseaux pillaient depuis l'immense jardin de l'hôpital, je pouvais apprécier la taille des arbres gigantesques en plein jour qui formaient une immense allée jusqu'au porte de l'endroit qui m'avait mené à cette renaissance. Sans parler du ciel azuré sans la moindre tâche blanche pour entacher le paysage. 
Pas de doute, j'avais passé bien trop de temps enfermé pour laisser passer chaque détail. Rien ne m'échappait jusqu'au bruissement de la vie insecte dans les buissons du jardin. Un peu plus loin, je reconnus le banc sur lequel j'avais passé toute une soirée à discuter avec une charmante inconnue... Une Reion qui ne m'avait pas paru être absorbé par le pouvoir comme Fawkes.
Je soupirais en laissant les souvenirs m'envahir avant d'esquisser un sourire et laisser mon bras retombait à sa position initiale. 
Je ne m'en étais pas vraiment rendu compte, mais cela faisait dix minutes que j'observais autour de moi la vie grouiller. Dix minutes que je me trouvais droit comme un « i » à l'entrée de cet hôpital. Si la plupart des gens s'occupaient de leurs affaires, certains curieux eux, ne purent s'empêcher de m'observer.
Je sentais tous ses regards peser sur moi et mon sourire s'évapora aussi simplement qu'il était apparu. Ils étaient la seule ombre au tableau.
Lentement, j'avançais dans l'allée me demandant ce qu'il allait bien pouvoir m'arriver désormais. Où allais-je devoir me rendre ? Je n'avais aucune adresse, aucun moyen de savoir quoi faire. Je me retrouvais libre, de presque toutes les chaînes qui m'entravaient. Presque toutes car je ne pouvais pas tuer... mais pour l'heure cela était bien inutile, ce retour à la réalité était mon moment amusant de la journée. Nul besoin de l'entacher à coup de katana et d'effusion de sang.
Ainsi je continuais d'avancer paraît d'une insouciance retrouvée après huit longs mois de cauchemar.
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MessageSujet: Re: Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu EmptyLun 15 Juin - 18:12

Elle voulait pouvoir manger de nouveaux “les douceurs de Louise” hein? Sa maîtresse avait beau prétexter à qui voulait l’entendre qu’elle s’occupait de l’état de santé de la domestique seulement par caprice, Christobal n’était pas dupe. Il n’était pas très compliqué de discerner une réelle inquiétude dans son regard, et même une certaine forme de compassion ce qui était une chose peu commune chez les Reions. Cela avait d’abord inspiré du dégoût au majordome, mais lorsqu’ils avaient pris la direction de l’hôpital il était arrivé à la conclusion que c’était plutôt une bonne chose pour lui : après tout, même si il avait tendance à l’oublier parfois, il était lui aussi l’un de ces Humes qui n’était pas nécessaire de respecter. Il éprouvait un plaisir discret à constater que la jeune femme était agréable avec tout le monde au manoir, lui y comprit, chose qu’il n’avait pas eu l’occasion de connaître chez ses anciens maîtres. Mais, comme tout majordome digne de ce nom, Christo ne s’attendait pas à plus : une amitié avec son employeuse aurait été une chose déplacée et de toute façon, les autres Rivesh ne semblaient pas voir d’un bon oeil le comportement un peu trop tendre de la jeune femme. Il avait intérêt à se méfier s’il ne voulait pas que Byron ou les parents de Mélissandre ne lui tombent dessus pour lui rappeler sa place.
Lorsqu’ils entrèrent dans l’hôpital, l’effervescence générale était palpable. Malgré le “déguisement” pour lequel avait optée sa maîtresse, le personnel s’était rapidement rendu compte qu’il s’agissait d’une personne de haut rang et avait prit les dispositions nécessaires pour l’accueillir comme il se doit. Même si tout ça manquait un peu de tact le majordome fut satisfait de la courtoisie avec laquelle on les traitait, ou du moins de la courtoisie avec laquelle Mélissandre été traité. Lui n’était qu’une ombre dans les pas de la jeune femme, fantôme attentif aux moindres mouvements des personnes environnantes. Il était près à intervenir si une quelconque infirmière s’avérait trop curieuse, et surveillait du coin de l’oeil qu’aucun notable - ou leurs sous-fifres - ne cherchait à se mêler de leurs affaires. Ils traversèrent lentement les couloirs du bâtiment où régnait un calme quasi absolu, une forte odeur d’antiseptique leur chatouillant les narines. Christobal n’aimait pas ce genre d’endroit qui faisait remonter en lui une foule de mauvais souvenirs à la fois lointains et pourtant étrangement précis. Il en vint à se demander pourquoi la jeune Rivesh lui avait demandé de l’accompagner : après tout, il ne connaissait pas la cuisinière et n’en avait d’ailleurs pas grand chose à faire. Mais les ordres sont les ordres, et le majordome s’était exécuté sans laisser paraître le moindre signe d’exaspération.
Lorsqu’ils finirent par atteindre de le numéro de porte qu’on leur avait indiqué à l’accueil, Mélissandre lui intima de l’attendre dehors. Quelque peu rassuré de ne pas avoir à faire semblant face à la domestique il s’inclina poliment et s’appuya sur le mur, mains jointes dans le dos et ferma les yeux. Il poussa un long soupir, tâchant de se détendre du mieux possible dans un endroit pareil. L’entrevue fut brève, a tel point que le majordome n’eut pas le temps de retrouver son attitude digne et professionnelle lorsqu’elle ressortit de la pièce. Il s’épousseta brièvement, redressa ses lunettes sur le haut de son nez, et emboîta le pas à son employeuse. D’une voix neutre, il demanda :


"Vous êtes rassurée sur l’état de santé de notre cuisinière, my Lady? Ou faut-il prévoir d’engager quelqu’un?"


La question pouvait paraître cruelle dans un sens. Mais Christobal était du genre pragmatique, et il voulait seulement savoir si il devrait s’occuper de tout ça à leur retour au Manoir.
Ils finirent par sortir de ce maudit hôpital et le brun inspira discrètement une grande goulée d’air, tâchant de retrouver sa contenance. Il avait veillé à ce que Mélissandre soit devant lui, afin qu’elle ne puisse pas percevoir ce geste qu’elle s’empresserait probablement de considérer comme de la faiblesse. Une fois qu’il eut retrouvé ses esprits, Christo inspecta les environs : rien de notable, si ce n’est le beau temps et... un groupe de badauds qui observait un homme avec curiosité. Rien ne lui parut spécialement anormal chez lui, avant qu’il ne remarque le katana de bonne facture qui pendait à sa ceinture. Instinctivement, il monta à la hauteur de Mélissandre. Il n’y avait probablement rien à craindre de la situation, mais le majordome ne pouvait s’empêcher d’être sur la défensive. Il entreprit donc d’attirer l’attention de Mélissandre histoire qu’elle n’ait pas la brillante idée de s’approcher du spectacle.


“Que désire faire Mademoiselle, maintenant que nous sommes dehors. Rentrons-nous directement au Manoir ou voudriez-vous profiter de votre après-midi ?”
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MessageSujet: Re: Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu EmptyMer 17 Juin - 14:59

Mélissandre avait fait quelques pas plus loin, et regardait quelques vitrines, quand son Majordome lui demanda si il fallait prévoir une remplaçante en cuisine. La question la prit de court et elle répondit, tout en semblant absorbée par les babioles du magasin :

- Attendons encore un peu.

Elle regarda fixement la vitre afin de ne pas montrer son anxiété à Christobal, et fini par apercevoir dans le reflet de celle-ci une scène se déroulant derrière elle. Quelques individus observaient plus ou moins furtivement un Hume des plus étranges, que la Reion ne voyait pas très bien de cette façon car son poste d’observation n’était guère le plus favorable, de plus, le majordome un peu (trop) grand ne lui permettait pas de bien voir. La jeune femme répondit à son autre question :

- J’aimerais visiter un peu le centre ville… mais…

Elle se retourna les sourcils froncés, intriguée, et se décala de Christobal afin de mieux voir l’Hume atypique :

- Cet individu n’est-il pas incongru ?

Ce qui l’avait surprise était tout d’abord sa façon d’être, de marcher, un Hume confiant, un peu comme son majordome, mais il lui donnait la sensation d’être un peu… sombre, difficile à expliquer cela. Ensuite, venait les vêtements, tout aussi étrange, mais à la limite, la Reion en avait vu d’autres, surtout dans les bals où parfois certaines tenues étaient fort excentriques. Mais surtout, il avait un katana, et cela attisa sa curiosité. Elle fixait l’arme intensément concentrée, essayant de déterminer sa qualité, se remémorant les histoires que sa grand-mère leur comptait parfois, celles de légendaires samouraïs venu d’une autre île appelé Japon. Un étranger ? Ah, oui, peut être ! N’y avait-il pas eu un crash d’avion quelques mois plus tôt ? Mélissandre ne savait plus trop les détails mais cela prenait sens.

Serait-ce donc… Un étranger japonais ? Si Stanislas avait été là il lui aurait sauté dessus en posant milles questions, tout à fait intarissable, même si il s’agissait d’un Hume. Mélissandre était plus réservée même si elle était curieuse aussi et ne savait pas trop comment aborder le sujet, se contentant de le regarder de façon plus ou moins polie, parce qu’il est vrai que dévisager quelqu’un dans la rue cela ne se faisait pas forcément. Le problème c’est que si cela continuait, l’autre allait partir et ce ne serait point aisé de le retrouver ensuite pour l’interroger.

Mélissandre en avait presque oublié son majordome devant cette « découverte » et fini par aller voir l’inconnu, se frayant un chemin parmi les passants – après tout c’était une Reion, que pouvait-il mal se passer ? – afin de lui demander, les yeux curieux et croisant les bras – regrettant de n’être pas bien grande car il lui était totalement impossible de le regarder de haut :

- Excusez-moi, vous êtes japonais ?

Si cela se trouvait la jeune femme s’était trompée, néanmoins, même si il ne l’était pas, rien que le fait qu’il soit de l’extérieur était intéressant. Comment les gens vivaient ils sans pouvoirs magiques ? Cela était inconcevable pour une Reion, née ici. Par contre, de près, cet homme bizarre était plutôt… effrayant pour un hume. Le regard sans doute, des yeux de tueur, n’exprimant aucune douceur, ce qui avait surement amené inconsciemment Mélissandre à commencer sa phrase de façon polie. Il était trop tard pour reculer, et il était hors de question qu’une noble se fasse impressionner par l’un des derniers de la hiérarchie alors elle resta là, attendant une éventuelle réponse mais légèrement méfiante quand même.
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MessageSujet: Re: Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu EmptyJeu 18 Juin - 18:26

Une Reion en exploration, son majordome et...un inconnu
Ozuki Ft  Mélissandre Rivesh et Christobal Moorigan


Que devais-je faire ? Où devais-je aller sous ce ciel éclatant ? Doucement j'avançais mon sabre à la main, sous ce soleil de plomb. En face de moi se trouvait probablement l'entrée d'une rue commerçante, de grandes vitrines formaient la seule attraction visuelle et une masse de monde tantôt pressé, tantôt lente marchaient sur les pavés blancs des trottoirs. Aucun doute, je me trouvais au milieu d'un quartier assez riche.
Je fixais la foule tout en continuant d'avancer, me demandant combien d'espion de Fawkes pouvaient bien être en train de me filer le train. Après le gosse devait sans doute être le premier informé sur ma sortie, puisque c'était lui qui avait payé mes frais médicaux. Qui d'autre aurait pu se mouiller à aider un Hume inconnu hein ?
Mes billes se fermaient, afin de mieux ressentir mon environnement, juger les cibles hostiles et les gens qui n'avaient cures de moi. C'était une forme de concentration très basique, basé sur la respiration et l'observation. Un certain rituel que m'avait enseigné le pourri que je voulais descendre, qui m'avait maintes fois sauvé la vie durant ma courte cavale.
Ainsi donc, une fois ce petit rituel accomplie, je me repris à fixer la foule. Dans le lot, je notais trois individus insistant sans aucune appréhension dans leur regard, seulement des curieux qui observaient un homme retrouver vie. C'était malsain, mais cela ne constituait guère une menace pour ma survie. Il y avait également deux personnes plutôt en retrait vêtu comme d'un simple civil, mais à l'allure martiale irréprochable. Les fameux yeux de Fawkes à n'en pas douter. Je soupirais en découvrant ces deux individus, me demandant combien je pouvais en avoir loupé dans le lot. Mais ce n'était pas tout, à ma grande surprise, je remarquais un autre centre d'intérêt. Beaucoup plus discret cette fois, une jeune femme accompagnée d'un drôle de type vêtu comme un majordome, m'observait depuis le reflet d'une des vitrines. 
À vrai dire, je passais peu inaperçu, il était vrai. Entre mon katana, mes vêtements plutôt excentriques et le dragon tatoué qui s'enroulait autour de mon bras droit, l'on ne pouvait pas dire que je pouvais aisément me fondre dans ce décors sans doute assez banale pour une grande ville.
Je m'attardais légèrement plus sur son cas, après tout, cette demoiselle, m'observait furtivement depuis le reflet d'une vitrine, pas comme les trois corniaud qui me fixaient ouvertement, sans penser une seule seconde à mon confort. Une partie avait l'impression, qu'elle voulait voir sans être vu, malheureusement pour elle, c'était plutôt raté, mais qu'importe, je voulais savoir si cette demoiselle pouvait constituer une menace pour ma survie, car dans ce cas... je n'aurais d'autre choix que de fuir...
Fuir... le simple fait d'y penser me fit trésaillir. Je détestais autant la sonorité de ce mot que ce qu'il pouvait bien vouloir dire. Un simple « tss » s'échappa d'entre mes lèvres, avant que je ne reprenne la route vers la marée humaine. 
Mon élan s'arrêta, lorsque je ne vis plus cette étrangère dans mon champ de vision. Peu importe où je regardais, il n'y avait plus aucune trace de cette femme et de ce type à l'air louche. Immédiatement mon premier réflexe, fut de rapprocher le sabre furtivement de ma ceinture et de décaler mes jambes pour me préparer à l'affrontement, avant de me rappeler que je ne pouvais décidément pas jouer de mon art en pleine rue... au risque de perdre une taille de tête.
Les évènements ne jouaient pas du tout en ma faveur, et en plus de cela voilà que je me sentais menacé. Ainsi donc, mes jambes gardèrent leur angle furtif, mais il n'y avait que l'étreinte sur le bois du fourreau ou dormait profondément mon âme de guerrier qui avait fini par se resserrer plus que de raison.
Je n'avais plus vraiment le choix désormais, il me fallait partir au plus vite. Rapidement, je me rapprochais donc de la marée humaine, dans l'espoir de pouvoir filer incognito, mais au final, je ne faisais que me rapprocher de ce qui pouvait être potentiellement un danger. Ma surprise fut grande et j'eus un large mouvement de recul en voyant arriver sur moi la femme qui m'épiait un peu plus tôt. 
Sur mon visage, il n'y eut qu'une brève lueur de surprise, mais la lueur meurtrière de mon regard revint très vite. Une lueur qui s'estompa légèrement en la regardant.
Cette femme venait de me frapper avec sa beauté. Ses longs cheveux châtains encadré son visage par un habile dégradé qui se terminait en de nombreuses mèches assez longues pour frapper le milieu de son dos. Ses yeux d'un bleu foncé, légèrement en amande avaient un petit côté très envoutant à cause de ses longs cils très fin. Il n'y avait aucune fausse note sur ce visage, pas même sa couleur qui me rappelait les estampes où l'on représentait des princesses des anciens temps dans mon pays natal. Oui, c'était à peu de choses près le même schéma. Même la taille semblait correspondre, la jeune femme devait bien mesurer une ou deux têtes de moins que moi. 
Malgré ce visage d'une rare beauté et sa peau soyeuse, elle n'était vêtue que d'un haut rose pâle, avec un jean bleu et des ballerines assortis à ce qui cachait son buste. Je l'imaginais beaucoup plus paru de belle robe que de vêtement aussi simple et me rappela alors le lieu où l'on se trouvait. 
Était-ce une Reion ? Les chances étaient loin d'être minimes, bien que je ne ressentais aucune aura étrange comme chez se gosse. Peut-être n'étais-je pas assez habitué à les côtoyer encore ? Ou peut-être que seuls les Fawkes pouvaient faire naître cette intense sensation de danger imminent ? Dans tous les cas, une partie de moi était rassurée, la jeune femme ne faisait certainement pas partie de la famille de mon nouveau maître.
Loin s'en faut, je fus encore plus surpris, lorsque j'entendis sa voix me demander si j'étais un japonais. Ainsi donc ? Certaines personnes avaient des notions sur le monde en dehors de l'île ? Le son de sa voix restait doux et harmonieux, ce qui aidait mon âme animal à se calmer quelque peu.

-Oui.

J'acquiesçais simplement devant sa demande des plus polies. Un simple mot qui était sorti de ma bouche, sans la moindre intonation meurtrière, malgré la lueur dans mes yeux qui continuaient d'être menaçante. Peut-être l'avait-elle remarqué ? Peut-être était-ce pour cela qu'elle avait fait preuve d'une si grande amabilité?
Mes yeux continuaient de courir le long de son visage, pour comprendre la lueur de son regard. Il n'y avait aucune animosité, seulement de la curiosité. Un soupir traversa mes lèvres devant ma méprise passée et la lueur dans mon regard se radoucie encore légèrement, avant de penser qu'elle était accompagnée elle aussi.
Au final, peu importait que l'on m'offrait une nouvelle vie, je restais aussi sauvage et difficilement approchable, bien que cette jeune femme avait franchie le pas et se trouvait devant moi, droit comme « i » les mains croisées sur sa poitrine.
Il ne me restait plus qu'à savoir ce que voulait dire cette intrusion dans mon espace vital et prendre les dispositions qui s'imposaient .
Du coin de l'oeil, je remarquais une bande de loubard qui avançaient lentement dans notre direction. Nul doute qu'elle l'avait remarqué aussi, après tout elle m'avait vu à travers un simple reflet... Mes billes s'en retournèrent sur son visage et plus précisément ses yeux, dans l'attente d'une suite à cette entrevue surprise sous ce beau soleil.
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